30 Novembre 2021
Présentation de quelques groupes de ce magnifique festival !!!
Mr Speaker : Groupe Ska Reggae Groove Rocksteady Normandie - Seine-maritime (76)
Groupe Ska Reggae Groove Rocksteady Mr SPEAKER, groupe SKA, Reggae, Rocksteady and covers du Havre sorti tout droit de l'imagination farfelue de Lord Guns, vieux routard de la scène ska des année...
En tournée depuis plus d'un an, Cali cavale avec un nouveau disque et une nouvelle équipe. Ces nouvelles chansons parlent d’amour et de lumière. De jeunesse sauvage et de course effrénée vers la pureté. Bref, de la vie quoi ! Accompagné par le jeune pianiste Augustin Charnet, compositeur touche-à-tout et surdoué, notamment avec les dernières technologies, et de deux autres musiciens, Cali présente sa musique dans une formule inédite pour lui.
Une année a passé. Après un premier EP remarqué, SUZANE a dépassé l’ombre de l’anonymat et accéléré la cadence. Les quelques concerts des débuts se sont transformés en une tournée gigantesque. Il n’y a pas eu de palier de décompression pour la jeune artiste sudiste. Puis est venu le temps de son premier album.
Du rien, au tout !
« Toï Toï » : dans les arts de la scène, c’est ce que l’on se dit pour se souhaiter bonne chance avant une représentation. Affaire de superstition donc. Et puis, plus joli que le mot de Cambronne…
« La première fois que je suis montée sur scène, on m’a dit « Toï Toï », ça ne m’a jamais quitté depuis… »
Phonétiquement, c’est encore le jouet, en anglais. Et SUZANE aime jouer : se jouer des codes, et faire jouer ses histoires et ses personnages. Les petits mondes qu’elle édifie grâce à ses chansons, elle y tient. Ils lui sont chers ! Car ce sont des histoires vraies qu’elle nous conte.
Sur ce disque à la fois fier et inclassable, SUZANE a composé des missiles à tête chercheuse. Des chansons qui ne font pas de prisonnier. Subtil croisement des genres, où les émotions ne sont jamais galvaudées. Ce disque est saisissant et furieusement vivant. Addictif, évident.
Nommée aux Victoires de la Musique 2021 dans la catégorie Artiste Féminine
Premier EP Suzane disponible / Albums Toï Toï et nouvelle édition Toï Toï II disponibles (3ème Bureau / Wagram Music)
En concerts exceptionnels : au Trianon le 14 septembre 2021, à l'Olympia le 12 avril 2022
126 dates sur la tournée 2019 - Artiste la plus programmée des festivals 2019
Gagnante des Victoires de la Musique 2020, catégorie Révélation Scène.
Taïro a trouvé, dans le reggae, le moyen de poursuivre le combat de son père qui, en raison de ses idées révolutionnaires, fut emprisonné pendant quatre ans au Maroc puis exilé à Paris. De sa mère, il a hérité le goût pour la langue française et la révélation de sa vocation en écoutant l'un de ses disques : Kaya de Bob Marley. Abonné des sound systems à la grande époque du ragga parisien, sa carrière a décollé quand Akhenaton l'a recruté pour la BO de Taxi 2 et explosé aux oreilles du plus grand nombre avec « elle veut » extrait de dis l’heure de Ragga. Depuis, Taïro est l'un des fers de lance du reggae français qui mobilise un large public à l'écart des grands médias.
Dans un pays déchiré par les questions identitaires, il y affirme une relation apaisée à sa double culture, et alterne les textes engagés ou plus légers. le chanteur avait 16 ans quand, en ouvrant un dictionnaire franco-anglais, il s'est choisi comme pseudo Taïro : l'apprenti. Toujours apprendre, voilà une belle philosophie de vie.
Cinq ans après l’album Ainsi soit-il qui l’a présenté sur la scène de l'Olympia et après les cartons des morceaux « Une seule vie » et « bonne weed » culminant à plus de 60 millions de vues.Taïro possède un savoir dont Reggae français sortie en 2016 est l'aboutissement.
Aujourd’hui à l’aube d’une nouvelle décennie Taïro revient avec un best of de 30 titres dont quelques inédits et repart sur les routes après un break à sillonner chemins et océans …
POUR NOTRE PLUS GRAND BONHEUR, LES TÊTES RAIDES NE MANQUENT PAS DE SOUFFLER LES 30 BOUGIES DE LEUR ENIVRANT TITRE « GINETTE », EXTRAIT DU PREMIER ALBUM DU GROUPE « NOT DEAD BUT BIEN RAIDES ».
« La mer ça n’s’invente pas, et nous on crève à rester là. » Cette phrase a marqué l’histoire de la chanson française. L’année 2020 des Têtes Raides sera d’ailleurs exaltante, entre la réédition de leur discographie complète, un best-of et une tournée accompagnant cette célébration des « 30 ans de Ginette » sur les routes estivales, ainsi qu’un nouvel opus. Qui dit mieux ? Après une parenthèse en solo, l’emblématique chanteur Christian Olivier est évidemment de retour pour cette aventure. Pas de doute, « y ’a Ginette qui continue à tourner ». Pourvu que ça dure encore très longtemps.
En 1977, la race humaine envoyait les sondes voyager dans l’espace, balises Argos à toutes les nations intergalactiques. En 2021, General Elektriks, debout sur sa planète, adresse à ses compatriotes humains un disque renversant, mi-bouteille à la mer, mi-message d’espoir. Depuis son quartier général de Berlin, Hervé Salters continue de scruter ses contemporains. Trois ans séparent cet opus de son prédécesseur, Carry No Ghosts. Plus de mille jours où l’humanité a eu le temps de vivre son lot de révolutions, mais surtout de se retrouver, à l’ère de l’ultra-mobilité, assignée dans un mouchoir de poche. Paradoxe ultime.
Paradoxal, cet album l’est. Salters y convoque l’intime et le méta, l’alpha et l’oméga de son époque. A l’ère du chaos absolu — témoin sa pochette, signée par l’artiste pop italienne Laurina Paperina – Party Like A Human se fait aussi constat. Ludique et concerné. Funkoïde et mouvant. Du son avec du sens. Party Like A Human, c’est un snapshot en grand angle de l’humain sur son astre.
La question du “Je” n’a jamais vraiment compté pour General Elektriks : supplantée par l’actualité, la première personne du singulier laisse sa place ici à des inquiétudes universelles, légitimes. Crise climatique, capitalisme effréné, asphyxie environnementale, egos surgonflés : autant de questions que posent ces 13 titres, relayées par un collectif de voix d’âges et d’horizons variés, featurings éclairés et symboles d’un destin commun. “C’était important pour moi de ne pas être seul derrière le micro sur ce disque, de partir à plusieurs pour cette exploration, explique Salters. J’ai fait appel à des gens dont j’adore l’approche artistique, qui pratiquent le genre d’équilibrisme esthétique qui m’inspire.” Lateef The Truthspeaker (historiquement seul invité par le passé, sur le premier album de GE), la chanteuse brésilienne Céu (dont Hervé a co-réalisé les deux derniers albums, et pour lesquels il a reçu deux Latin Grammies), le rappeur Quelle Chris (« son album Guns est un de mes albums de hip hop préférés de ces dernières années »), le guitariste Jeff Parker (Tortoise) mais aussi l’actrice franco-grecque Ariane Labed (The Lobster, Attenberg) se joignent à l’expédition. Autant d’échantillons d’humanité injectés.
2021, catalyseur d’un album mutant. Epopée sidérale et sidérante mixée par le collaborateur de longue date Mike Cresswell, Party Like A Human s’impose comme le grand disque exploratoire d’une période clé : interstellaire, nomade et organique, aux croisements des voyages stratosphériques de Thomas Pesquet et du cinéma humaniste d’une Chloé Zhao, préfigurateur d’une ère de changements radicaux.
NOUVEL ALBUM 'Party Like A Human' disponible (3ème Bureau - Wagram Music)
Avec 2 albums successifs de 2016 à 2018, le groupe a donné plus de 200 dates en France confirmant de plus belle son lien avec son public sur scène. Hervé Selters alias Général Elektriks parle de ce disque comme un véritable « grand écart entre le populaire et l’expérimentation ». Une interprétation poussée à l’extrême de ce qu’il nomme « L’Art Funk ».
& en tournée 2021-2022
En concert au Trianon le 03.12.21
General Elektriks - official website
Official website. Releases, tour dates, videos. New single "Corne de Gazelle" (Feat Leeroy) availble. New album coming soon
MAGENTA est un projet de musique électronique, né d’une envie de 4 amis de longue date de marier la “French Touch” des années 1990 et 2000 et la chanson contemporaine. Les premiers morceaux de MAGENTA sont nés dans la chambre de l’un d’entre eux aménagée en home studio – boulevard de Magenta à Paris. Le nom du projet s’est finalement imposé de lui-même comme un hommage à cette période de gestation…
Ce nouvel univers musical des ex-Fauve nous est livré dans leur premier album “Monogramme”, rythmé par des sonorités diablement pop-électro.
“Le grand brassage musical mêle musiques de l’Est et du Sud, met à contribution folklores et influences diverses : cha-cha mutant, envolée flamenco, fibre tzigane, complainte populo, transe africaine, en les confrontant au hip-hop et à la chanson française pour élaborer une potion populaire, gouleyante et festive… irrésistible.”
ROCK & FOLK
Après avoir défendu son premier album pendant plus de deux ans, We Hate You Please Die revient poser son regard sur sa réalité. Si l’explosion de colère et l’envie d’exister étaient l’amorce de tout ça, c’est un regard toujours furieux mais plus mélancolique qui emmène ce nouvel album : « Can’t Wait To Be Fine ».
Pourtant, l’espoir est désormais là : les freaks et les opprimé.e.s ont pris les armes, certain.e.s préfèrent se battre plutôt que de prendre des photos de leurs tronches, les sans voix hurlent, l’heure est à la déconstruction. Cette émulsion sociale et sociétale se lie à la musique, une musique hybride qui s’affranchit du genre, groovant du punk à la pop, en passant par le garage et bien d’autres choses.
Si le mélange peut paraître périlleux, celui-ci est venu naturellement, le groupe préférant les tripes et le non-consensus à la superficialité. Chaque moment de douceur se paye, les émotions sont désormais libres, de toute façon il n’y avait aucun contrat de base pour ces quatre personnes que rien ne prédestinait à la musique.
We Hate You Please Die recherche une certaine transe, celle qui ne s’encombre pas des genres même si la base garage/punk/rock est bien là. Du brut et de l’électricité, la volonté de concerts énergiques et cathartiques durant lesquels l’équation se ferait avec Ty Segall, les Cramps, Fucked Up ou The Vines. La viscéralité et l’émotion sont la base du projet, le groupe est engagé et attentif aux questions sociétales et environnementales.
Un goût de métal dans la bouche, mais chaud et sucré.
En colère WHYPD… Mais une colère bienveillante, nourrissante, vitaliste, solaire, comme si Son Goku se prenait pour Iggy Pop, ou si Hulk vous susurrait à l’oreille « i feel lonely ».
We hate you… please die.
Houa tu as été jusqu'à là ??
Tu viens ?????